Vous avez décidé de vous lancer en famille sur le chemin de la continence ? Félicitations ! Grâce à la Boîte de propreté, votre enfant va pouvoir apprivoiser le pot et /ou les toilettes. Attention ! Avant d’atteindre la continence totale, et même après, tous les enfants et leurs parents avec eux, rencontreront quelques accidents. Alors comment gérer sereinement ces oublis ?
Les accidents, l’occasion de découvrir le fonctionnement de son corps
Se lancer, commence par enlever la couche. Même si vous lui avez dit au revoir et que votre enfant est excité de faire comme les grands, il va devoir s’habituer à vivre sans. Au début, il peut oublier qu’il ne l’a plus. En outre, il doit identifier les différents signaux de son corps. Enfin, il doit apprendre à interrompre son jeu. Autant de situations qui peuvent entraîner des accidents, et ça tombe bien, c’est comme ça qu’on apprend.
Pendant le parcours d’acquisition, ces oublis ne veulent pas du tout dire que l’enfant stagne ou qu’il régresse. Ils signifient simplement que comme pour les plus grands, les déconvenues (relatives) font aussi partie du jeu. Ils aident les plus jeunes à comprendre, concrètement, les conséquences d’un pipi ou d’un caca fait ailleurs que sur le pot / les toilettes.
Même en suivant le programme, la plupart des enfants ont des accidents, notamment les premiers jours. La seule chose à faire, mais non des moindres, c’est d’accepter que ces accidents fassent partie de l’équation. Si nous, adultes, utilisons les toilettes sans y penser, cette transition est impressionnante pour les enfants. Ils sont confrontés à ce qui sort de leur corps et découvrent également qu’ils ont les pleins contrôles de leurs sphincters. Pas évident d’appréhender tout cela, surtout quand on a encore du mal à s’exprimer.
Que faire en cas d’accident ?
Face à un accident, prenez une grande inspiration et suivez quelques petits conseils :
Valorisez-le sans en rajouter
L’acquisition de la propreté est parfois source de stress et spécialement quand l’échéance de la collectivité est proche. Il n’est jamais question de critiquer, ou pire, d’humilier un enfant victime d’un accident. Constatez l’oubli et changez votre enfant en le valorisant, puis passez à autre chose. Faites preuve de compassion si vous le sentez dépité, mais n’insistez pas. Votre enfant ne doit pas voir ces accidents comme une occasion d’attirer votre attention.
- « – C’est dommage ! Mais tu vas y arriver, j’ai confiance en toi, tu retournes jouer et tu réessayes tout à l’heure ? »
- « – Zut ! Allez, ça marchera la prochaine fois ! »
- « – Je comprends que ce soit frustrant pour toi, mais tu vas y arriver, j’ai confiance en toi ! »
Misez sur un environnement adapté
Lorsque l’on sait que les accidents sont non seulement fréquents, mais normaux, il est plus facile de réagir positivement. Habillez votre petit avec des habits simples à changer et à laver. Chez vous, retirez les tapis et couvrez vos canapés et fauteuils fragiles. En bref, limitez l’impact de l’accident.
Laissez votre enfant les fesses à l’air à la maison, si c’est confortable pour lui. Cette sensation est différente de celle d’une culotte encore très similaire à la couche. Cela lui permettra de mieux intégrer la différence.
Identifiez le contexte de l’accident
Essayez d’identifier les moments « propices » aux accidents. Sont-ils aléatoires ou surviennent-ils à des moments précis comme le matin, avant de partir, en promenade, lors du jeu ou encore à l’école ? Vous pouvez ensuite agir en amont, par exemple en prévoyant une petite alarme pour l’emmener aux toilettes lorsqu’il joue. Vous pouvez aussi décaler le réveil de cinq minutes le matin pour avoir le temps de lui proposer une routine toilette plus longue. Enfin, prenez rendez-vous avec l’équipe éducative pour faire le point sur les circonstances des accidents, s’ils se multiplient en collectivité.
Apprenez à votre enfant à reconnaître les signaux corporels
Quelle est la différence entre une petite envie, une grosse envie et une envie impossible à retenir ? Ça aussi, ça s’apprend. Chez Boîte de Propreté, nous aimons utiliser des feux de signalisation pour aider les enfants à discerner les signaux :
- Au vert, comme une voiture, tu peux y aller sans te presser, profites-en !
- À l’orange, tu as encore un peu de temps, mais il faut te dépêcher.
- Au rouge, c’est trop tard et c’est l’accident.
Une fois aux toilettes, il faut les encourager à bien vider la vessie : c’est-à-dire jusqu’à la dernière goutte, sans forcer. C’est bon ? N’hésitez pas à lui redemander régulièrement si le feu est vert, orange ou rouge.
Quand faut-il s’interroger ?
La continence n’est pas linéaire, et même un enfant continent connaîtra des accidents ponctuels tout au long de sa petite enfance. C’est normal. D’autant qu’on n’acquiert pas toutes les continences au même moment : pipi, caca, jour, nuit, chaque étape en son temps.
Il existe pourtant des situations qui doivent vous alerter et vous mener à comprendre et agir par rapport à ces oublis :
- Une régression soudaine alors que la continence était bien intégrée depuis un moment.
- Un enfant qui se retient encore et toujours dès qu’il n’a plus de couches, malgré des pauses et des tentatives successives et bienveillantes.
- Un enfant propre à la maison, mais qui enchaîne les accidents en collectivité.
- Un enfant qui refuse catégoriquement le pot passé quatre ans (ou ne semble pas identifier les signaux envoyés par son corps).
Votre enfant est prêt pour cette grande aventure ? Accompagnez-le avec bienveillance, en commandant dès maintenant sa Boîte de Propreté ! Vous bénéficiez d’un programme validé par des professionnels de la petite enfance, de ressources ludiques pour motiver votre enfant et de l’assistance en direct de l’équipe de la Boîte de Propreté.