La Boîte de propreté considère qu’un enfant est continent lorsqu’il sait aller aux toilettes ou sur le pot pendant la journée. La nuit, l’enfant n’est pas conscient de ce qui se passe dans son corps. Être capable de se réveiller, ou de se retenir jusqu’au matin, c’est une nouvelle acquisition qui naîtra de l’habitude plus que de l’apprentissage.
Alors, au bout de combien de temps, votre enfant devrait être prêt ? Comment peut-on savoir quand il est prêt ? Et comment l’accompagner ? Est-ce normal que cela prenne plus de temps ? On répond à toutes vos questions, et ça vaut aussi pour la sieste !
Mon enfant est continent le jour, mais pas la nuit, c’est normal ?
C’est tout à fait normal, pour être propre la nuit, il faut déjà maîtriser la continence de jour et l’avoir intégrée dans le quotidien, pour que même endormi, l’enfant conserve ses réflexes (se réveiller, ou se retenir).
On estime que la propreté nocturne survient entre 6 et 10 mois après la continence diurne.
Il s’agit bien sûr d’une moyenne et chaque enfant va à son rythme. On estime que les enfants sont en général complètement continents aux alentours de 4 ans.
Comment savoir si mon enfant est prêt pour la propreté nocturne ?
La Boîte de Propreté recommande d’enchaîner cinq nuits de couches sèches.
Il existe d’autres signes qui montrent que votre enfant est bientôt prêt :
- Il se réveille la nuit et demande les toilettes, même avec une couche.
- Il exprime l’envie de ne plus mettre de couche la nuit.
On vous conseille d’attendre que votre enfant enchaîne les couches sèches et / ou exprime son envie de faire sans (à condition de bien suivre les conseils pratiques pour limiter les accidents et leurs conséquences. La nuit doit rester un moment de repos et de détente, pas de stress et d’enjeux. Quand la continence devient un sujet d’inquiétude, il vaut mieux consulter un professionnel plutôt que de forcer les choses avec son enfant.
Comment favoriser la continence de nuit ?
Pour aider votre enfant à s’endormir sereinement, mais à se réveiller à temps, il faut miser sur un environnement adapté, une bonne routine et de la patience.
Équiper la chambre
Qui dit propreté nocturne, dit très souvent pot. L’allié de la journée, va aussi accompagner l’enfant pendant la nuit. Ce pot doit être facile d’accès, sans entraver le passage habituel, et possiblement éclairé d’une veilleuse, si cela n’empêche pas votre petit de dormir.
Instaurer une routine
La routine et les habitudes sont primordiales pour les enfants et leur permettent d’intégrer les gestes du quotidien. Pour optimiser les chances de réussite, insérez le dernier passage aux toilettes juste avant l’histoire du soir. Le matin au réveil, passage aux toilettes et rinçage du pot.
Anticiper les accidents
Si vous suivez le blog de La Boîte de Propreté depuis un moment, vous savez désormais que les accidents font partie intégrante de l’acquisition de la continence. La continence nocturne n’est pas épargnée. Pour éviter de vous retrouver à trois heures du matin à changer une literie entière et gérer un enfant paniqué et à moitié endormi, autant anticiper :
- Recouvrez le matelas d’une alèse.
- Disposez un pyjama, des lingettes et des draps de rechange tout près du lit.
- Investissez dans un pantalon d’entraînement.
- Ne donnez pas trop à boire à votre enfant avant d’aller se coucher. La bonne hydratation de nos bambins est capitale, alors faites-le boire tout au long de la journée plutôt qu’à un moment.
Préparez-vous à passer quelques nuits possiblement mouvementées : pas question de réprimander l’enfant en cas d’accident ou s’il vous réveille. Dur de se relever la nuit quand on pensait que son enfant dormait enfin, mais ça fait partie du processus. Courage, ça ne va pas durer et vous pourrez enfin dire Bye Bye aux couches pour de bon !
