La rentrée scolaire approche à grands pas et pour les petites sections de Maternelle, c’est toujours un grand moment ! Pour les parents aussi. Si votre petit maîtrise parfaitement la continence, vous appréhendez déjà. Pour les autres, c’est carrément la panique. Pourtant, rassurez-vous, tout va bien se passer,
La Boîte de Propreté vous aide à préparer sereinement la petite section, que votre enfant soit déjà continent… Ou non !
Soufflez un bon coup et découvrez nos conseils spécial rentrée sereine !
#1 Votre enfant est continent
Votre petit est continent, il va pouvoir faire sa rentrée chez les grands en toute sérénité. Qu’il soit propre depuis quelques semaines ou quelques mois, l’entrée en maternelle reste un grand moment dans la vie d’un enfant. Ce dernier va découvrir un nouvel environnement très différent de ce qu’il connaissait déjà.
C’est impressionnant et ça peut même dérouter les plus aventuriers. Pour limiter les accidents et faire du passage aux toilettes scolaire un moment aussi serein qu’à la maison, suivez ces quelques conseils :
Comme toujours, quand l’enfant découvre un nouveau lieu, il ne faut pas oublier les toilettes. L’idéal serait de pouvoir visiter ces toilettes en amont, mais ce n’est pas forcément possible. Si aucune visite n’est prévue ou que vous n’êtes pas autorisés dans l’enceinte de l’établissement, renseignez-vous auprès de parents d’enfants plus âgés pour décrire aussi fidèlement que possible les sanitaires à votre futur.e écolier.e. L’idée est de l’aider à s’y projeter et à s’y retrouver le moment venu.
Par ailleurs, rappelez bien les règles et expliquez l’organisation à votre enfant. Restez positif et factuel, pour éviter d’en faire un sujet de pression.
Choisissez des tenues simples qui se retirent facilement. Vous pouvez proposer à votre enfant de s’entraîner à les retirer et à les remettre lui-même quand il va aux toilettes à la maison pour éviter les fuites sur des sous-vêtements mal baissés et autres cafouillages techniques.
Les petits accidents et les régressions :
Même les enfants qui ont acquis la continence en un claquement de doigts connaissent parfois des accidents, voire traversent des petites phases de régression ponctuelles. Ces événements sont normaux et doivent être géré avec bienveillance et sérénité, pas comme si l’enfant faisait une bêtise.
#2 Votre enfant est à peu près propre… En tout cas, il est très motivé !
Pour votre petit, la continence est encore approximative, ou très fraîchement acquise. Il ou elle a compris le principe et suit joyeusement les instructions… La plupart du temps. Certains jours, c’est la fête des accidents, puis le lendemain, tous les besoins se font au pot ou dans les toilettes. Et ça repart pour les accidents.
Ça vous parle ? C’est un classique ! Cela n’empêche pas votre enfant de prendre le sujet avec décontraction. Il n’a pas peur du pot, s’enchante avec vous de ses succès, et se réjouit d’entrer à l’école.
La date de rentrée approche, et le plus important à ce stade n’est pas de garantir une continence parfaite, mais de s’assurer que l’enfant va conserver son attitude positive. Suivez le principe du programme : jeu, valorisation, récompense et bienveillance. N’intensifiez pas l’entrainement et réagissez comme vous le faites habituellement en cas d’accidents. Ne le menacez pas avec les potentielles conséquences négatives d’un accident à l’école. Votre petit risquerait de développer une appréhension contreproductive à ce stade. En revanche, préparez-le en douceur et sans pression comme conseillé dans la première partie de l’article.
De nombreux enfants entre à l’école alors que la continence est toute nouvellement acquise. Faites-lui confiance et reprenez le système de stickers pour récompenser les journées de succès, avec un petit cadeau à la clef. Les jours d’accidents : ce n’est pas grave, ça arrive, mais c’est comme ça qu’on apprend et qu’on finit par y arriver.
#3 Votre enfant n’est ni continent, ni motivé par la continence
Chaque année, un mois avant la rentrée en maternelle, c’est la panique pour les parents dont les enfants ne sont pas encore continents. Si votre enfant n’avait déjà pas beaucoup d’attrait pour la continence, la pression de l’entrée à l’école réduit les efforts et progrès de certaines familles à néant.
Que dit la loi ?
En France, l’instruction est obligatoire dès l’âge de trois ans. De fait, un enfant de trois ans ou plus ne peut pas être refusé sous prétexte qu’il porte encore des couches. Avant cet âge, l’école est en mesure de refuser l’enfant, bien que cela reste rare.
Rappelez-vous que cette situation est très fréquente et que ni vous, ni votre enfant, n’en êtes responsables. Certains enfants n’ont seulement pas ce déclic-là avant la rentrée. Si vous avez la moindre crainte ou ressentez la moindre pression, le mieux c’est d’en parler directement avec l’équipe éducative pour trouver ensemble des solutions. Faites-leur confiance, eux aussi sont là pour accompagner votre enfant vers l’autonomie et l’épanouissement.
Le bon état d’esprit et le déclic
Souvent le refus des toilettes ou du pot, c’est un moyen de garder le contrôle. Les petits enfants suivent généralement les « plans des adultes » or ces plans, combinés aux grandes étapes de la vie, impliquent parfois une trop grande perte de contrôle.
L’entrée en maternelle est déjà une grande étape en soi, la propreté par-dessus le marché, c’est peut-être trop impressionnant. Insister à ce sujet risque seulement d’exacerber le stress et de gâcher les derniers jours de vacances, sans régler le problème de continence pour autant. Autorisez-vous à capituler pour le moment et offrez-vous quelques jours de détente sans penser au sujet, quitte à le reprendre à la rentrée. Si c’est réellement nécessaire. Les enfants peuvent avoir le déclic très rapidement. Allégés d’une pression trop forte, ils peuvent finalement se décider d’eux-mêmes en observant les copains ou après s’être acclimatés à leur nouvel environnement.
Et vous ? Comment gérez-vous la continence et la rentrée ?